Papys Lions / 3e gendarme (L17)

Papys Lions

Secteur de la Centrale

Cotation libre : 6b (6a)
Niveau global : TD sup.
Orientation : Sud-Ouest
Equipement : Rapproché / Aventure
Corde : 2 x 40 m
Dégaines : 10
Sangles : 4

Présentation

La voie des Papys Lions, clin d’œil à la célèbre arête des Papillons à l’Aiguille du Peigne (Chamonix), offre l’occasion de faire une course remarquable à la journée.

Après un départ de mise en jambes, le deuxième ressaut avec le dièdre Mortier sollicitera votre technique de verrouillage, le troisième ressaut avec ses petits murs mettra à l’épreuve vos appuis de pied, le quatrième avec la traversée des gendarmes vous comblera de plaisir par son escalade aérienne.

Une arête débonnaire mais variée vous déposera au pied du dernier bastion. Ces ultimes longueurs conduisant au sommet secondaire des Cornettes seront la cerise sur le gâteau. De ce sommet, dominant l’alpage de Bise, il vous faudra rassembler encore un peu d’énergie pour regagner votre point de départ par le sentier du Seraukin.

Historique & infos équipement

  • Le premier parcours de cette arête, à partir du milieu du deuxième ressaut, revient à la cordée historique François Braize/Jean-Louis Urquizar en 1966.
  • Le début du deuxième ressaut (dièdre Mortier), lui, a été réussi à l’aide de coins de bois par la cordée Marcel Dupraz et Paul Mortier en 1972. Une réalisation remarquable.
  • Les quatrième et cinquième ressauts ont été aussi gravis par les cordées Jean-Marie Bénand, Jean-Pierre Bernard, Jean Diot et Paul Mortier lors de l’ouverture de la Centrale en 1970.
  • Les premier, troisième, quatrième et sixième ressauts ont des parcours originaux, ouverts par l’équipe Brigitte Djajasasmita / Jean-Marie Recht / Jean-Pierre Bernard.
  • L’ensemble de l’itinéraire a été nettoyé et équipé par ces mêmes personnes en quinze jours.
  • Le premier parcours intégral a été effectué par les ouvreurs le 22 juin 2014.

Accès / Marche d'approche

  • Par le col du Pas de la Bosse, accessible depuis Bise ou Chevenne
  • A ce col, prendre le sentier qui longe les parois sur votre gauche, d’abord horizontal il s’élève progressivement
  • Au premier virage, continuer à traverser à l’horizontale le petit pierrier en suivant les cairns
  • Repérer un câble et le suivre, descendre de 20 m et repérer la plaque indicative au pied de l’arête sud-ouest

Retour / voie de descente

A pied

  • Du sommet (2401 m), suivre la croupe herbeuse (nord-est) descendante en direction du sommet principal sur 40 m, puis descendre par des pentes herbeuses (est) en tirant légèrement sur votre gauche.
  • Vous allez croiser le sentier de la voie normale des Cornettes. Le suivre sur votre droite : il va vous ramener à la Brèche du Seraukin par une grande traversée horizontale.
  • Vous allez rencontrer au début de cette traversée une zone rocheuse équipée par nos soins de 4 goujons : prudence, ce passage a malheureusement provoqué des chutes mortelles.
  • Après être repassé sous le départ du 6e ressaut, vous atteignez la Brèche du Seraukin (2320 m environ). Descendre le versant Bise (nord-ouest) par quelques pas de désescalade. Le sentier redevient bien marqué, mais exposé. Rejoindre le Pas de la Bosse.

Mise en garde :

  • En début de saison, sous la Brèche du Seraukin versant Bise, il reste un important névé très raide d’une cinquantaine de mètres sans possibilité d’assurance.
  • En cas de pluie, ce sentier devient vite très glissant.

Dans ces deux cas, il vaut mieux, depuis le sommet, continuer le sentier vers le sommet principal et prendre le chemin de descente menant au col de Vernaz, puis rejoindre votre point de départ.

Description détaillée

1er ressaut : Les Papillotes

L1

Repérer la plaque signalétique et le premier goujon, puis suivre l’arête tout droit. Deux pas de 5b bien équipés. Relais 1.

L2

Démarrer droit au-dessus par une petite dalle inclinée, puis gravir un petit mur vertical (5b – bien protégé). Continuer tout droit et légèrement à gauche par une petite pente herbeuse (3a). Tirer à gauche pour gravir une dalle fissurée (4b) qui vous amène au relais 2.

L3

Gravir le mur en tirant à droite (4c) pour gagner un très joli dièdre vertical (5b). Un dernier mur très court (4a) donne accès au pied du premier gendarme. Relais 3.

L4

Traverser versant La Chapelle le deuxième gendarme et remonter sur l’arête par une petite brèche (goujon au sommet). Suivre la traversée herbeuse mais agréable qui vient buter contre une paroi verticale. Relais 4.

N.B. : à ce relais, possibilité d’un échappatoire par deux rappels de 40 m dans le couloir versant Pas de la Bosse. Cette descente vous ramène directement au passage du câble – voir Les Papillotes

2e ressaut : Le dièdre MOrtier

L5

A partir du relais, traverser 1 m à droite et surmonter le dièdre lisse qui vous domine (6b / 6a obligatoire). Relais 5 sur la première marche à droite.

L6

Revenir à gauche dans le dièdre, gravir sur 2 m la fissure (6a), traverser sur une petite vire inclinée à droite (5b), prendre pied dans le dièdre cheminée qui suit. L’escalader jusqu’à sa fin (5a), surmonter une petite dalle (4c). Relais 6.

N.B. : une variante plus difficile (6b) part du relais 5 sur la droite pour rejoindre l’itinéraire précédent juste en-dessus

L7

Traverser à droite par un râteau de chèvre bien protégé (5a). Sortir par une série de petits murs (5a) toujours en tirant légèrement à droite. Surmonter un petit pilier par l’extérieur (5a) donnant accès à une vire herbeuse. Relais 7 à droite au pied d’une dalle.

L8

Suivre la vire à droite jusqu’à l’arête. La gravir sur son fil (4a). Relais 8 à gauche.

L9

L’arête devient horizontale et herbeuse, la suivre jusqu’au pied d’un socle rocheux (3). Relais 9.

L10

Continuer tout droit, petits murs entrecoupés de vires herbeuses (4b) pour gagner le socle rocheux suivant. Relais 10. N.B. : possibilité d’échappatoire en 4 rappels délicats mais équipés versant Pas de la Bosse : ils sont décalés de 5 à 10 m sur votre droite en regardant le bas.

3e ressaut : Le mur médian

L11

Traverser à droite 15m sur une vire herbeuse, puis monter en oblique toujours à droite (4b). Relais 11.

L12

Gravir le dièdre vertical légèrement à gauche (5c). A sa sortie, tirer franchement à droite sur 5 m. Relais 12.

L13

Surmonter quelques gradins herbeux faciles qui vous mèneront à une profonde cheminée parallèle à l’arête. La gravir (5c). Relais 13 au sommet du pilier.

L14

Traverser en pleine dalle légèrement à droite puis monter tout droit jusqu’à une petite vire (5c). Gravir le mur vertical suivant (6b/A1) pour aboutir sur une dalle inclinée. Relais 14.

Automne 2018: suite à une chute de bloc, le passage clé serait facilité et ne dépasse désormais plus le 5c – à confirmer (cf. commentaire de Benji ci-dessous)

L15

Gagner l’arête par une petite escalade de 2 m, puis la suivre jusqu’à la brèche (3c). Relais 15 sur anneau.

4e ressaut : La traversée des gendarmes

L16

Gravir tout droit l’arête jusqu’au sommet du premier gendarme (4a). Traverser pour gagner l’arête du second gendarme, la surmonter et se protéger avec un goujon, invisible du bas, placé sur son sommet pour redescendre l’arête opposée jusqu’à une profonde brèche (5a). Relais 16

L17

Surmonter le petit mur (4c) puis suivre l’arête jusqu’au sommet du troisième gendarme (4a). Par une désescalade facile versant La Chapelle d’Abondance, gagner une nouvelle brèche. Relais 17 à établir avec des anneaux sur des blocs.

5e ressaut : L'arête sud-ouest classique

Suivre l’arête mi-rocheuse, mi-herbeuse qui n’oppose pas de grandes difficultés (ensemble de 3c à 4b). S’assurer avec des anneaux (moyens à grands) et quelques coinceurs. Quelques goujons protègent certains pas plus délicats. Une vingtaine de longueurs vous conduisent au chemin du Seraukin.

Pour le cheminement, suivre le plus souvent le fil de l’arête qui surmonte des piliers successifs, séparés de petites brèches. Le dernier pilier se présente comme un mur compact : n’étant pas équipé, il vaut mieux le contourner. Pour cela, descendre le couloir herbeux versant La Chapelle d’Abondance et remonter le petit couloir herbeux immédiatement à droite pour rejoindre l’arête.

6e ressaut : Le faux sommet

Suivre le chemin sur la droite sur une cinquantaine de mètres. Au-dessus d’un petit pierrier se dresse un pilier bordé à sa gauche par un couloir herbeux. Un cairn et une plaque métallique triangulaire marquent la voie à une quinzaine de mètres au-dessus du chemin.

Pour le cheminement, suivre le plus souvent le fil de l’arête qui surmonte des piliers successifs, séparés de petites brèches. Le dernier pilier se présente comme un mur compact : n’étant pas équipé, il vaut mieux le contourner. Pour cela, descendre le couloir herbeux versant La Chapelle d’Abondance et remonter le petit couloir herbeux immédiatement à droite pour rejoindre l’arête.

L1

Gravir la dalle puis le pilier qui la surmonte par la gauche (5b). Atteindre une plate-forme relais.

L2

Traverser horizontalement à droite de 5 m, puis gravir une dalle d’abord sur son flanc gauche, puis sur son fil (5b). A son sommet, continuer tout droit en terrain mixte sur 10 m et surmonter un dernier ressaut de 5 m (4a) pour gagner le dernier relais.

L3

Suivre l’arête mi-rocheuse, mi-herbeuse sur 15 m pour aboutir au sommet secondaire des Cornettes (2401 m). De là, vous pouvez gagner en 20 minutes le sommet du massif par une arête bucolique.

Les conseils du guide

  • Par sa dimension (30 longueurs environ), la variété de ses passages, son cheminement complexe, l’horaire à assurer pour la montée et la descente et le manque d’échappatoire, cette voie, plutôt cette course, doit intéresser des grimpeurs confirmés dans ce niveau de difficulté (6a).
  • Jusqu’au relais 17, l’itinéraire est parfaitement équipé en goujons de 10 (120 environ avec les relais), munis de maillons rapides conséquents permettant une retraite en rappel dans la voie (solution longue). A noter que la traversée dite du Rateau de Chèvre a été suréquipée pour éviter à votre second une chute dangereuse sur une lame rocheuse en contrebas.
  • Le premier ressaut est bien équipé (35 goujons) et de difficulté modeste. Comportant 4 petites longueurs avec un échappatoire (2 rappels directs ramenant au câble du couloir de départ), il peut convenir comme petite course d’initiation.
  • Le cinquième ressaut est très peu équipé, vu les nombreuses possibilités de s’assurer avec des anneaux ou des coinceurs. Attention : il n’y a pas d’échappatoire.
  • Le sixième ressaut est normalement équipé en goujons (20) avec relais munis de maillons rapides pour les rappels.
  • Les longueurs varient de 20 à 40 m, certaines peuvent sembler courtes mais elles évitent des tirages désastreux.
  • Les coinceurs sur tout le parcours peuvent renforcer votre sentiment de sécurité.
  • Le terrain mixte (rocher/herbe) peut dérouter certains grimpeurs mais il n’est jamais désagréable. Il s’apparente à la mixité (neige/glace/rocher) des grandes courses du massif alpin.
  • En conclusion, la Papys Lions doit intéresser soit comme un objectif de fin de saison pour des grimpeurs confirmés, soit, en début de saison pour des grimpeurs expérimentés préparant des objectifs plus ambitieux.
  • Dans tous les cas, lorsque vous serez au sommet, vous aurez, j’espère, la satisfaction d’une belle réussite.
  • Dans le doute, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel.
  • Surveillez la météo avant et pendant votre course : vous êtes en altitude et même en été, il peut neiger sur les sommets des Cornettes.
  • Bonne course et surtout n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques sur ce site.

Autres informations

Le point de vue amateur de Jean-Marie :

  • De profil l’arête Sud-Ouest forme une courbe majestueuse de 600m de hauteur, facilement identifiable depuis de nombreux sommets du Chablais.
  • Les cordée entrainées et homogènes pourront peut-être faire un temps ! Quant aux autres, il faut être conscient que les minutes perdues aux relais, en pauses variées, et autres acrobaties se totaliseront en heures.
  • A la fin du 5ème ressaut de l’arête, un linéaire appréciable sera rapidement gagné corde tendue, sur un sentier débonnaire, avec vue imprenable sur les 100 derniers mètres du 6ème ressaut.
  • Si vous souhaitez préparer avec soin cette course, 2 points de vue faciles d’accès permettent de vous faire une idée de votre projet, et de réaliser de belles photos :
    • Les chalets de la Raille, accès depuis Abondance
    • Sur les croupes d’herbes entre le col de Vernaz et le col de la Serpentine, accès depuis Chapelle d’Abondance et le lac d’Arvouin

Et  pour terminer, deux petits conseils, toujours en tant qu’amateur :

  • L’appellation arête Sud-Ouest incite à grimper en tenue légère, voir trop légère ! Pour avoir depuis 2 ans, parcouru, descendu et équipé cette voie, je peux assurer que le secteur est très, très ventilé et que le soleil vient tardivement réchauffer les seconds, blafards, aux relais.
  • Enfin, le choix de chaussons d’escalade deux tailles en-dessous de votre pointure ne sera peut-être pas le plus opportun pour cette course.

Bonne course !
Jean-Marie

Bonne course !

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Commentaires

9 réponses

  1. Juste une note pour vous remercier de la belle voie papy lion, que nous avons partiellement fait ce dimanche (à partir de l’arete SW), nous allons probablement revenir pour la faire intégralement.
    Vos spits rassurantes conviennent bien à des amateurs comme nous :), rocher et itinéraire magnifiques.

    Bien à vous

  2. Un petit mot pour remercier du boulot que vous effectué pour le rééquipement des voies c’est vraiment super. Nous avons parcouru les papys lions qui est une très belle voie et qui est quand même bien typé montagne à deux pas de la maison. Bravo!!

    A bientôt

  3. Bonjour Jean-Pierre !

    J’ai eu connaissance de ta voie suite à ma visite à l’ensa ou un groupe de militaires envisageait de s’y rendre en formation .

    J’ai l’ai donc parcourue intégralement avec ma cliente avant hier en 8,30 H de Bise à Bise en comptant une bonne pause au vrai sommet mais sans trainer dans les manoeuvres de cordes .
    J’ai opté pour grimper sur une corde simple de 50 m avec un bout léger dans le sac pour assurer une retraite éventuelle , cela m’a paru être un bon compromis .
    Nous avons réduit l’encordement à 20 m juste au niveau des gendarmes et continuer en corde tendue en essayant de rester le plus sur le fil .
    L’équipement en place rassure bien , le dernier passage dur est obligatoire et il y a raison de se méfier un peu car il y a chute sur vire et le bac de sortie commence à être branlant .

    Bravo en tous cas et merci pour ce travail qui nous a occasionné beaucoup de plaisir dans un merveilleux cadre !

    Bonne continuation et au plaisir de te rencontrer !
    Jean

  4. Super voie, l’équipement est présent juste ce qu’il faut,l’escalade est variée est toujours plaisante,une course à faire!
    Petite note sur le pas en 6b dans L14,le bloc qui posait difficulté s’est effondré à notre passage, laissant place à de nouvelles prises. Le passage vaudrait plus un 5c maintenant.

    En tout cas merci pour la voie, surement une des plus belle que nous ayons parcouru à ce jour!

    Au plaisir!

    1. Merci Benji pour ce commentaire et ravi d’apprendre que vous avez apprécié cette voie. Nous allons tenir compte de votre commentaire au sujet du bloc dans L14 et ajuster la cotation en conséquence. Si tout le monde pouvait nous faire un petit retour comme le vôtre, la montagne serait un lieu plus sûr!
      Jean-Pierre

  5. bien le bonjour, de retour de papy lions, je voulais juste préciser que le niveau 6a obligatoire me parait juste surtout si l’on fait la longueur de droite après le « dièdre mortier ». A mon avis 6b obligatoire et pas vraiment de possibilité de tirer au clou car le point suivant se mérite. Enfin à la fin de cette longueur, avant de partir dans le rateau de chèvre, il y a 2 longueurs (tout droit pour l’une et légèrement à droite dans une fissure / dièdre pour la 2ème) , toutes les 2 équipées en spit mais de quoi s’agit t’il, il serait judicieux de le préciser dans le topo car un peu pomatoire, merci pour cette voie de caractère qui sort un peu du lot par rapport aux codes actuels !!

    1. Bonjour ! Désolé pour la réponse un peu tardive, mais j’étais en voyage et n’ai pas pu répondre plus tôt. Il est vrai que le passage de droite est un peu expo, à moins d’être grand ! La variante par la gauche est un peu plus facile (5c/6a obligatoire) et on peu revenir vers la droite au-dessus du toit.

      Quant aux deux voies qui partent au-dessus du R6, il s’agit de « Art de Roc » et « No Sweat » (sauf erreur) dont vous pourrez trouver le descriptif sur Chablais Grimpe. Notre topo précise bien qu’il faut traverser vers la droite à partir du R6 et c’est aussi clairement indiqué sur les photos, notamment celle-ci : https://www.chablaistopos.com/wp-content/uploads/2017/08/CornettesBise-PapysLions-11.jpg

      Merci pour votre retour et bonne grimpe !
      Jean-Pierre

  6. Rebonjour
    Nous avons parcouru le 1er ressaut (Papillottes) samedi dernier tres joli notamment la L3 bravo pour le reequipement (avec même 3 points pour le 1er relais!)
    Par contre nous avons suivi votre topo pour la descente avec le 1er rappel au relai de la plaque commémorative
    J ai déjà mis 1 commentaire qui n’est peut être pas parvenu sur votre site
    Car avec 1 corde de 2×50 m on n arrive pas au 2eme relai de rappel (sur le topo 40 m suffisent!)
    On a trouvé juste 1 sangle noire en guise de relais et sans maillon rapide
    Merci de nous éclairer car nous avons regardé au retour le schéma du topo et on n arrive pas a situer le relais
    D avance merci et bravo pour l équipement et vos topos parfaits

    1. Bonjour Pascal,
      Grand merci pour votre commentaire. Je suis content que vous ayez apprécié cette voie ainsi que les Petits Loups.

      Pour la descente en rappel. Il est correct que le premier relais n’est pas sur chaînes, mais sur cordelette avec maillon rapide. En principe, vous auriez dû trouver le même type de relais pour le 2e rappel. N’étant pas retourné sur place cette année, il m’est difficile de vous en dire plus, mais je peux vous assurer que 40 m de corde suffisent pour le premier rappel et ce n’est pas nous qui avons mis en place la sangle noire. Je pense que vous avez dû descendre trop bas. Il faut vraiment descendre droit en-dessous du R4, en tirant un peu sur la gauche comme le montre la photo sur cette page.

      Nous allons tâcher de retourner là haut à l’automne pour faire un contrôle et remplacer les relais existants par des chaînes. Nous en profiterons pour faire des photos afin que notre topo soit encore plus clair.
      En tout cas nous apprécions grandement un feedback comme le vôtre qui nous permet de nous améliorer, tant sur le terrain, que sur notre site !

      Si vous ne l’avez pas encore faite, je ne peux que vous conseiller la voie des Lézards Agiles au Mont Lenla
      Jean-Pierre

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